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Marketing. Ils n’ont toujours pas compris.

Apple Vs le reste du monde. Que l’on soit afficionado d’Apple ou pas, on peut reconnaitre une chose à la marque à la pomme. Aucun de ses concurrents ne lui arrive à la cheville en terme de Marketing.

Prenons un exemple, Apple est aujourd’hui numéro 1 mondial sur les écouteurs mobiles bluetooth. Et de très loin. Pourtant, quand les Airpods v1 ont été commercialisés en 2016, ils ont été accueillis avec une bordée de critiques concernant leur design, leur qualité audio, le maintien dans les oreilles, les commandes limitées et j’en passe. Puis, les v2 ont succédé aux v1 avec très peu d’amélioration et maintenant, avec les Pros sortis en 2019 et la réduction de bruit, Apple a atomisé la concurrence. 60% de parts de marché. Un débat sur l’air du: « les Pros sont-ils les meilleurs écouteurs BT avec réduction active de bruit? « … serait sans fin. Parce qu’objectivement, les meilleurs sont faits par Sony. Ils s’appellent WF-1000XM3. Imprononçable! La différence entre une boîte d’ingénieurs toujours ancrés dans les années 80 et le leader de la deuxième décennie du 21 ème siècle. Pourquoi Apple est-il devant Sony sur les écouteurs? Parce que tout le monde peut prononcer et connait « Airpods » et que seuls les Geeks savent que WF-1000XM3 n’est pas le satellite anonyme d’une planète géante de la galaxie d’Andromède.

Ce n’est pas évidemment pas la seule raison: le design, le SAV, la pub,…

Mais honnêtement, vous vous voyez demander à votre partenaire: « Tu as vu mes WF-1000XM3 » 😂?

Pourquoi je n’achèterai pas d’Apple Watch en 2015?

Pourquoi je n’achèterai pas d’Apple Watch?
1- Parce que je suis un Geek et pas une victime de la mode surtout que c’est encore plus laid qu’une Swatch.
2-Parce qu’un écran aussi petit, à quoi ça sert? Si au moins, la montre pouvait projeter en 3D une image de 5 pouces de diagonale. On veut faire de nous des myopes et des presbytes ou quoi?
3- Parce qu’Apple nous prend pour des cons mais il y en aura toujours pour l’acheter.
– Il faudra charger sa montre tous les jours ou x jours. Imaginez le bordel avec le nouveau chargeur. Et si vous voyagez et que vous oubliez le chargeur? Plus de montre?
– La montre sera obsolète après 2 ou 3 ans. (La montre que je porte au quotidien, je l’ai achetée en 1998).
4- Le pire c’est que la montre n’est pas autonome. Elle a besoin d’un smartphone pour pleinement fonction. La bonne blague 😂

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Adapte-toi ou meurs, Dinosaure!

Ces dernières années, nous avons vu beaucoup d’articles concernant « l’addiction aux appareils mobiles ». Pouvez-vous vivre 24 heures sans votre smartphone? Déconnectez pendant les vacances! Nouvelles addictions!…
Donnons la couleur tout de suite. Nous considérons que ces considérations relèvent soit du besoin maladif des journalistes de trouver de nouveaux sujets ou d’une profonde méconnaissance de la mutation numérique que nous traversons depuis 20 ans et qui n’est toujours pas achevée.
Ce que certains (beaucoup?) n’ont pas encore compris est que le terminal, que ce soit un smartphone, une tablette ou un notebook, n’est qu’un moyen. Et ils en oublient la fin.
Personne ne trouve anormal de lire le journal ou un roman pendant ses vacances ou pendant les week-ends. De contacter ses amis. De réfléchir à ses prochaines vacances. De répondre à une question culturelle ou scientifique de la part de ses enfants, etc, etc. Aujourd’hui, tout ceci et même plus est possible grâce à un terminal connecté. Alors pourquoi faudrait-il s’en débarrasser sous prétexte de vivre plus paisiblement? Nous sommes au 21ème siècle. Adapte-toi ou meurs, Dinosaure!
Je discute avec ma fille de 11 ans de la différence entre orques et baleines. En 5 minutes, je peux lui envoyer un reportage ou un livre sur sa tablette. Mon fils de 16 ans me posent des questions auxquelles je ne peux pas répondre. Je l’aiguille vers les sources d’information et je peux même les partager avec lui.
Le 21ème siècle, contrairement à ce qu’a dit Malraux, ne sera pas que celui des religieux et des intégristes (ce qu’il n’avait pas prévu) mais celui de l’ouverture sur le monde au sens général (culture, relations sociales, achats, sports, politique,…).
Certains diront qu’il y a des dangers et des contre-vérités dans le monde numérique et ils auront raison. Mais il y en a toujours eu dans toutes les sociétés quelque soit le niveau technologique. Alors embrassons l’avenir. Seules l’éducation et l’ouverture sur le monde amélioreront le genre humain. Pas le refus du progrès et le repli sur soi-même.

Un pédophile présumé a été arrêté aux Etats-Unis grâce à la dénonciation spontanée de Google, qui a « espionné » ses mails et assume cette politique.

Encore une fois, les benêts nous diront que si nous n’avons rien à cacher, nous n’avons rien à craindre. Tout le monde à quelque chose à cacher. Les conversations intimes ou personnelles n’ont pas vocation à alimenter les fantasmes des employés de Google ou des autorités.
Donc Google espionne nos mails et l’assume dans ce cas de ce pédophilie. Google est obligé de communiquer. L’affaire est au tribunal. Cela se saura. Mais dans combien de cas, cela ne concerne que des communications privées, parfaitement légales entre deux adultes consentants qui ne faisaient rien de mal mais pensaient que la confidentialité leur était garantie? Les simples d’esprit fanatiques de la transparence devraient comprendre que ce n’est pas parce qu’on ne viole pas la loi que l’on veut voir sa vie étalée n’importe où et violée par n’importe abruti derrière son ordinateur.

Business gratuit ou arnaques

Sur les web 2 ou 3.0, les offres « gratuites » fleurissent depuis plus d’une dizaine d’années. Messagerie, réseaux sociaux, stockage,… Nous devrions cependant nous rappeler les leçons de nos parents et grands-parents.
Dans tous ces services gratuits hors exceptions que seuls connaissent les utilisateurs très éclairés dont la majorité d’entre vous ne fait pas partie, vos informations personnelles, photos, films, données de localisation, contenus des emails, conversations, secrets les plus intimes… sont contrôlés par les prestataires de service. Que ce soit pour des raisons commerciales. Ou pour restreindre votre liberté d’expression ou pire collaborer avec les autorités pour vous nuire. RIEN N’EST GRATUIT!
Si le caractère payant ne garantit pas l’innocuité d’un service, sa gratuité vous garanti quasi systématiquement que le dindon de la farce, c’est vous.
Je peux comprendre que les particuliers n’aient pas le choix pour des raisons financières, techniques ou culturelles. Ils sont les premières victimes expiatoires du business du gratuit. Victimes heureuses que d’autres qualifieraient d’imbéciles heureux. Mais que des entreprises utilisent ces services gratuits pour la messagerie, le stockage, l’hébergement de données ou de services,… montre qu’il faut un minimum d’éducation numérique pour s’aventurer dehors tout comme on apprend à un enfant de 6 ans les dangers de la rue.
En attendant, faites comme moi.
Quand mes contacts pros ont une adresse gmail, yahoo, outlook, hotmail,… J’ai en eux, numériquement, la même confiance que celle que j’ai en ma fille de 7 ans pour gérer mes finances.

Le pari de l’Afrique

Cela fait des années que je voulais écrire cet article. À propos de l’avenir des milliers d’Africains ambitieux vivant hors d’Afrique. Loin de tout manichéisme, mon but n’est pas de les convaincre que le bon choix serait de rentrer mais juste de mettre les choses en perspective. Afin de ne pas avoir à rédiger un livre, je vais volontairement simplifier le monde occidental en deux blocs: francophone et anglophone. Le Francophone est le plus simple à appréhender. C’est le mien. J’ai grandi en France. La majeure partie de ma culture est Française. La France est autant mon pays que le Congo. Peut-être plus. Mais cela ne m’a pas rendu aveugle au point de ne pas me rendre compte qu’aujourd’hui encore, il n’y a en France aucun personnage politique ou économique de premier plan d’ascendance africaine. Et ne me parlez pas de Rama Yade, Rachida Dati ou d’Harlem Désir. Il faudrait être stupide pour croire que c’est un hasard. Et être abruti pour penser que c’est une question de talent. Les femmes (non Africaines) y ont été méprisées jusqu’à la fin du 20ème siècle mais à force de combat, elles ont eu la parité. Sans aucune animosité envers qui que ce soit c’est un constat que nul ne peut nier. La parité, nous ne l’aurons pas jamais même si nous avons de la chance. Cette chance, il nous faut la provoquer, ailleurs. Je connais beaucoup moins le monde anglophone africain alors je n’en parlerai pas.
L’Afrique est un continent de 54 pays et d’un milliard d’habitants. Ce n’est pas l’Europe mais c’est le notre. Et elle bouge. Les managers africains se connaissent et travaillent ensemble de la Méditerranée ou du Détroit de Gibraltar jusqu’au Cap. Ce ne sont pas les US mais c’est chez nous. Et le pouvoir qui nous est refusé plus au Nord est le notre au Sud. Plus nous serons nombreux, plus ce pouvoir grandira. Plus les tutelles issues du 20ème siècles disparaitront. Quand je rencontre des Managers Sénégalais à Dakar, des Angolais à Luanda, des Algériens à Oran, nous nous découvrons des partenaires communs, des amis communs, Ivoiriens, Camerounais, Sud-Africains, Marocains, Tunisiens. Et nous comprenons que notre chance est là. Nous travaillons ensemble. Nous bâtissons ensemble. Notre terrain de jeu n’est pas juste notre pays mais tout un continent. Le seul dont on sait qu’il a intrinsèquement de la croissance naturelle en lui. Tout est loin d’être parfait mais nous avons encore une partie du contrôle. Et il nous faut le prendre totalement. Autant que possible.
Au Nord, vous pourrez être Directeur de Business Unit dans des multinationales, membre de Conseil d’administration, faire-valoir politique mais vous n’aurez jamais ni le pouvoir ni les connexions. Vous ne serez jamais le PDG et même pas le Directeur Financier ou le Directeur de la Stratégie d’une Multinationale si vous avez trop de mélanine.
Au Sud, la seule limite sera votre abilité. Vous ne serez pas juste un privilégié africain dont la seule fierté est de faire partie de la minorité CSP++. Vous serez acteurs et bâtisseurs. Et pour beaucoup d’entre nous, cela n’a pas de prix.

Innovation technologique et administration électronique au Congo

La première table ronde de la 1ère édition du IT Forum du Congo avait pour objet les liens entre l’innovation technologique et l’administration électronique plus communément appelée e-Gouvernement.
La vision du Ministère de la Recherche Scientifique et de l’innovation technologique (MRSIT) consiste à relier tout l’écosystème de l’innovation (Chercheurs et Instituts de Recherche, Industriels, Artisans…) par un réseau de télécommunications et de plateformes applicatives. Le but étant la création d’un véritable espace collaboratif permettant échanges et mutualisation des ressources intellectuelles (ex : résultat de recherches) et matérielles. Le projet a déjà commencé et à son achèvement, sera une avancée majeure dans le développement de la Recherche Scientifique et la rapidité des ses applications sur le terrain.
Puis, la plénière s’est concentrée sur des exemples concrets de l’appropriation de ces innovations par ses acteurs congolais.
Le DG de l’OCI (Office Congolais de l’Informatique) en charge de certains systèmes d’information du Ministère des Finances, Mr François Ambedet, nous a expliqué comment ses développeurs internes ont utilisé les dernières versions de Java afin de développer le SIDERE, le Système d’Information gérant les Dépenses et les Encaissements de l’Etat.
Les Sociétés de Services Technologiques ont-elles aussi leur rôle à jouer dans la transmission du savoir et l’appropriation de l’innovation. Si la veille technologique n’est pas la spécialité des administrations, elle est au cœur de l’activité des Sociétés de Services Informatiques. Leur raison de vivre, est d’apporter à leurs clients, dont les administrations, les techniques et systèmes les plus novateurs afin de créer de la valeur. Comme l’a expliqué Ludovic Ibarra, DG de Nextcom Congo : <<Notre expertise et notre expérience éprouvées auprès de nombreux clients fait de nous les fournisseurs naturels d’innovation au service de l’administration congolaise ».
L’innovation au service des usagers
Les buts de l’administration électronique sont clairs : améliorer les processus internes de l’administration ainsi qu’améliorer la fourniture et la qualité des services publics délivrés aux usagers, que ce soit des entreprises ou des individus.
Ken Louzayadio, DSI du Ministère de la Fonction Publique chargé de la Réforme de l’Etat, nous en a donné les meilleurs exemples. Dans le passé, les agents et futurs agents de l’état devaient physiquement se déplacer régulièrement au Ministère pour s’enquérir de leurs démarches (avancement, intégration, mutations) dont certaines pouvaient prendre plusieurs années. Aujourd’hui grâce à un portail nommé « e-Process » développé exclusivement par les informaticiens du Ministère, ces recherches se font pas Internet ou par SMS sans se déplacer. Dans le cadre de ce projet, l’innovation n’est pas seulement technologique. Elle aborde tout d’abord la réingénierie des processus fonctionnels internes à l’administration, la formation des ingénieurs informaticiens, le développement du système et enfin la formation des usagers au travers des cybercafés les plus importants de nos villes.
Toujours dans l’optique de fournir de meilleurs services aux usagers, un projet pilote de dossier médical électronique été lancé à l’hôpital de Loandjili permettant à des médecins quel que soit leur lieu d’exercice, d’avoir accès à l’historique médical des patients.
Ce sont quelques-unes des illustrations des accomplissements de l’innovation au service de l’e-gouvernement. Aujourd’hui, chaque administration lance ses propres projets mais dans un avenir proche, une structure publique devrait être créée afin de coordonner, prioriser et gouverner ces projets de façon collégiale.

COGIT – Congo Green IT

Le CCIAM de Pointe-Noire et du Kouilou et le cabinet d’informatique éco-responsable SABBAR Expertise lancent COGIT (Congo Green IT), la 1ère étude sur les Sys- tèmes d’Information éco-responsables (Green IT) au Congo.
« Limitation des coûts et déchets matériels, des coûts énergétiques, sécurité informatique renforcée, virtuali- sation des postes de travail, Gestion Énergétique, Achats éco-responsables, … » : l’arrivée de nouvelles technologies et méthodes de travail plus respectueuses de l’environne- ment (GREEN IT) s’impose aujourd’hui comme un facteur de croissance et d’amélioration de la performance pour les entreprises soucieuses de leur budget, de leur image éco-responsable et de la communauté.
Malheureusement, la volonté ne suffit pas. Encore faut-il disposer d’indicateurs permettant de hiérarchiser un plan d’action en fonction de retours sur investisse- ment (ROI) précis.
C’est pourquoi la CCIAM de Pointe-Noire et le cabinet d’informatique éco-responsable SABBAR Expertise organisent cette première campagne qui débutera en janvier 2014 et s’achèvera en mai 2014 au cours de la 5ème édition du Forum international Green Business de Pointe-Noire qui se tiendra du 20 au 22 mai 2014.
Toutes les organisations participantes recevront une étude Green IT personnalisée leur indiquant leurs propres axes de progrès ainsi qu’un rapport sur le panorama général éco-responsable congolais.
COGIT permettra aux organisations installées au Congo :

IT Forum de Pointe-Noire

http://www.afrocio.net/conferences/detail/7647-.html

Comment se protéger des écoutes gouvernementales?

C’est une question que l’on me pose de plus en plus souvent depuis l’éclatement de l’affaire Snowden.
Si vous êtes un particulier, la réponse est simple, vous ne le pouvez pas. Pour trois raisons.
– La première est que le seul moyen d’avoir des communications sécurisées est d’avoir des côtés émetteur et récepteur un système sécurisé avec algorithme de cryptage compatible.
– La seconde est que dans le cas de communications non sécurisées par l’émetteur et le récepteur, même si vos opérateurs téléphoniques avaient des systèmes impénétrables, les législations nationales auxquelles ils sont astreints pourraient les forcer à accéder à toutes vos communications, voix et données sans même que vous souez mis au courant. Les exemples du sabordement volontaire de Silent Circle et Lavabit sont assez éloquents.
– Enfin, la dernière raison est que les téléphones sécurisés sont aujourd’hui réservés aux services gouvernementaux. Certains fabricants projettent d’en commercialiser très bientôt pour les entreprises mais s’ils sont Américains, Chinois ou Indiens, ils auront vraisemblablement une « backdoor » permettant les intrusions gouvernementales. S’ils sont Européens, on pourrait penser qu’il y aurait plus de garde-fous mais je ne parierai pas ma vie dessus.

En gros, ne vous mettez pas martel en tête. Si vous utilisez les réseaux de communications, vous ne pourrez jamais avoir de garantie que vos échanges sont confidentiels à moins que vous n’ayez légalement (ce qui est quasi impossible) développé vous-même des solutions de cryptage impénétrables en amont et en aval ou que vous ayez développé votre propre réseau (même TOR s’appuie sur Internet et peut théoriquement être ou a déjà été hacké par la NSA). Sinon, acceptez la probabilité d’être écouté. Ou n’utilisez pas vos téléphones pour vos communications confidentielles.

As of today, you can’t compete with Big Brother!

BBM retiré de l’Appstore

BBM a été disponible quelques heures sur l’Appstore puis retiré. Pas d’explication claire. Juste un raisonnement sans queue ni tête sur son blog officiel à propos de ma sortie d’une version pirate pour Android. Mais surtout, aucune excuse ni date prochaine de lancement.
On comprend mieux pourquoi Blackberry va disparaitre…

INFO et INTOX sur la fibre optique congolaise

Je viens d’avoir une conversation avec un Congolais de la Diaspora qui m’a laissé sans voix. Pour faire court, il semblerait que certains d’entre eux estiment que la raison pour laquelle la fibre optique n’est pas opérationnelle, serait la peur des autorités politiques de libérer la parole contestataire!!! La distance avec la réalité congolaise explique peut-être cette analyse aberrante.
Afin de ne pas laisser mourir idiots les adeptes de la théorie du complot, rapportons quelques faits.
1) La fibre optique reliant la station terminale de Matoumbi (connexion au WACS) aux boucles métropolitaines de Pointe-Noire et Brazzaville EST OPÉRATIONNELLE en tant qu’infrastructure.
L’infrastructure et les Services sont deux choses différentes.
2) Pour ce qui est des services utilisant ce réseau en fibre optique, Congo Telecom commercialise depuis plusieurs semaines des offres Voix et Data sur mobile en utilisant le réseau en Fibre optique.
3) Certains privilégiés testeurs (quelques particuliers, administrations et entreprises) ont déjà accès à l’Internet filaire relié à la fibre optique.
Cependant, les offres commerciales Grand Public et Entreprises ne sont pas encore disponibles.
4) Quant à ceux qui pensent que les Congolais seraient maintenus volontairement dans une sorte de préhistoire numérique, laissez-moi leur rappeler ceci
– L’internet mobile est largement disponible et utilisé au Congo (en 3G avec Airtel, Congo Telecom et bientôt MTN)
– Des modems résidentiels WiMax en Edge sont dispos chez MTN et des modems résidentiels 3G chez Airtel
– Tout Congolais peut aller dans un cyber café doté de connexions de 512 kbps ou plus.
– Des offres BLR/ VSAT sont disponibles aux particuliers jusqu’à 2 Mbps même si elles sont très chères.

Non. Le Congo n’est pas la Corée du Nord ou l’Iran et ne bride pas Internet.
Il fallait que cela soit rappelé!

Comment éviter PRISM?

Contrairement à ce que j’écrivais il y a quelques jours, il est plus facile qu’on ne le pense de passer au travers des filtres xénophobes de la NSA.
Voici une liste de services et software qui vous le permettront.
http://prism-break.org/

À une question que me posait récemment un ami sur mes motivations, je vous livre ma réponse:
au-delà de l’espionnage des citoyens (tous les gouvernements du monde le font avec plus ou moins de bonnes raisons), au-delà du fait qu’il est difficile d’admettre que pour la NSA, seuls les citoyens américains aient droit au respect de la vie privée, ma motivation est que les citoyens, les entrepreneurs et les gouvernements (à commencer par ceux de mes pays) prennent conscience que l’Économie Numérique est vitale, et que la survie stratégique future dépendra de notre capacité à créer nos propres systèmes afin de diminuer notre dépendance vis à vis des étrangers dont les intérêts peuvent être divergents.

Vision de la fourniture Internet au Congo

Au commencement étaient les FAI indépendants. Puis ils disparurent. Lorsque l’on observe l’économie numérique mondiale, on se rend compte que seuls ont subsisté les sociétés qui avaient leur propre réseau.
Transposé au Congo, cela signifie plusieurs choses:

1) Seuls survivront les opérateurs Télécom mobiles et/ ou ceux qui créeront leurs propres réseaux métropolitains et nationaux… à moins que le régulateur (ARPCE) fasse plus pour assurer une équitable concurrence vis à vis de l’infrastructure du PCN (Plan de Couverture Nationale) que tout ce qui a été fait dans le reste du Monde. Si c’était possible, on le saurait…
2) L’avènement de la Fibre optique du WACS signifie la mort du VSAT pour les connexions internationales (hormis pour le backup en cas de rupture ou dans les zones enclavées)
3) Les liens filaires (câbles, fibres, paires de cuivre,…) sont très largement plus fiables que les liens hertziens surtout au Congo où les opérateurs mobiles nous ont montré au moins sur les derniers mois, un niveau de qualité médiocre aussi bien sur la Voix que la Data (Internet).
4) La boucle locale (le lien entre le dernier équipement du fournisseur Télécom et l’utiliseur final) sera l’un des nerfs de la future guerre des Télécoms. Entre de l’ADSL (filaire par la paire cuivrée) et de la BLR (Boucle Locale Radio par voie hertzienne), il n’y aura pas photo. Et je ne parle même pas des particuliers ou entreprises qui auront les moyens de se payer du FTTH (fibre jusqu’à la maison).
5) Le deuxième nerf de cette guerre sera le PCN. Aujourd’hui, les opérateurs mobiles semblent privilégier leurs réseaux hertziens nationaux au détriment de l’infrastructure Fibre optique nationale. Pourront-ils tenir cette position sur le long terme au risque de laisser à Congo Telecom un avantage technologique certain?

Le futur de l’Économie Numérique congolaise est passionnant. Dommage qu’il n’y ait pas un NASDAQ congolais.

PRISM a-t-il signé l’arrêt de mort du Cloud public?

Je ne suis pas particulièrement parano mais la révélation du Programme des Services de Sécurité américains m’a particulièrement énervé.
Je ne me livre à aucune activité illégale mais cela ne signifie pas comme les Services Américains voudraient nous faire accepter avec leur infantilisme idiot ou leur condescendance insultante que j’accepterai qu’ils fouinent dans ma vie privée à leur guise et sans contrôle légal indépendant.
Ce que je sais par contre, c’est qu’à titre personnel, à compter de ce jour, je ferai tout pour me détacher autant que faire se peut de toute application et tout service américain. Je n’y arriverai peut-être pas totalement vu la suprématie technologique américaine mais finis les Gmail, Yahoo, Hotmail, Outlook, Dropbox et autres … en attendant de pouvoir me débarrasser également du hardware empoisonné.
À titre professionnel, j’aurai du mal à conseiller ces services à mes clients.

Voilà qui plaide pour le développement de services numériques nationaux que ce soit au Maroc, au Congo ou en France.

La fibre optique congolaise pour les Newbies

On entend souvent la question « quand la fibre optique sera-t-elle opérationnelle? »
En fait, c’est une mauvaise question pour le consommateur Lambda.
La fibre n’est qu’un moyen de faire transiter de l’information, voix, data, vidéo et toutes sortes de données numériques. Tout comme les faisceaux hertziens ou le satellite dans les airs. La fibre optique le fait plus vite, en plus grande quantité et avec une meilleure qualité (finies les coupures lors des orages par exemple) mais toute seule, elle ne sert à rien. Ce qui importe d’abord aux clients finaux, c’est que les Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) et les opérateurs Télécoms congolais qui le souhaitent puissent se raccorder à une infrastructure fibre optique pour servir leurs clients dans nos villes (c’est le but du Projet de Couverture National – PCN) et leur permettre d’accéder à l’Internet à l’international (c’est le but du Projet WACS, ce câble en fibre optique longe la côte occidentale de l’Afrique et va de l’Europe à l’Afrique du Sud).
Le WACS est opérationnel depuis 2011 et a été raccordé au Congo via la station terminale de Matoumbi il y a plusieurs mois.
Le PCN est en test entre Brazzaville et Pointe-Noire depuis plusieurs mois et sera commercialement disponible dans les jours à venir. Il ne couvrira pas 80% du territoire avant au moins la fin de l’année.

La bonne question devrait donc être: « quand les FAI et autres opérateurs Télécom commercialiseront-ils des offres sur des services utilisant la fibre optique? »
Et la réponse est:  » les premières offres multimédia basées sur la fibre optique (téléphone fixe, visiophone fixe, télévision, internet…) devraient être disponibles dans moins de deux semaines »

Bien sûr, tout le monde ne pourra y accéder tout de suite pour des raisons d’éligibilité techniques dues principalement à la localisation géographique par rapport aux noeuds Télécom. Mais les premiers heureux clients seront à Pointe-Noire et Brazzaville.

Les offres ‘Fibre optique’ disponibles avant le 1er Juin 2013

D’après l’Administrateur Général de Congo Télécom, Mr Akouala, les premières offres commerciales destinées au public basées sur l’infrastructure fibre optique seront disponibles dans les deux prochaines semaines. Congo Telecom qui lors de la présentation de sa nouvelle agence commerciale centrale moderne inaugurée la semaine dernière par le Ministre des Postes et Télécommunications, Mr Thierry Moungalla, avait créé la surprise en dévoilant une box triple play (téléphone/ visiophone fixe, télévision, internet) annonce par la voix de son AG que ces produits seront disponibles au public dans les deux prochaines semaines.
Il semble que le Projet de Couverture Nationale et le Projet WACS soient enfin sur le point de délivrer aux Congolais les services attendus.
Plus d’informations sur la page Facebook « Professionnels Congolais des TIC » ou le blog sabbarexpertise.wordpress.com

L’écosystème TIC congolais

Le Congo commence à se doter des éléments d’un véritable écosystème visant à favoriser l’explosion des TIC:
– Une Agence de Régulation des Communications Électroniques
– Un backbone en fibre optique bientôt opérationnel grâce au Plan de Couverture National
– Une connexion internationale au travers du WACS
– Les interconnexions sous-régionales avec le CAB qui coordonne également la gestion des projets financés par la Banque Mondiale.
– Un point d’échange Internet
– Deux datacenters n’attendant que les clients.
– La gestion locale du .cg
– 5 opérateurs de téléphonie mobile dont 3 fournissent ou fourniront de la 3G (même si 5 pour un pays si peu peuplé, c’est au moins 2 de trop)…
en attendant les futures offres commerciales des FAI avec la fibre optique
– Un nouveau cadre juridique régissant l’Économie numérique (incluant entre autres cybercriminalité, droits d’auteurs, protection des libertés) qui sera bientôt présenté au Conseil des Ministres et au Parlement.
– Le futur projet d’e-gouvernement.
Sans oublier de mentionner les projets d’incubateur et de technopôle.

Parmi les mastodontes internationaux, Google et Yahoo sont attendus sur nos rives et c’est imminent. Demain, pourquoi pas OVH. Ou bien, pourquoi une société congolaise n’investirait pas nos datacenters pour fournir ses services au public?

Entreprises, emplois, développement. Voici les objectifs. Nous ne sommes qu’au début de l’aventure mais elle est d’ores et déjà passionnante.

Professionnel ou diplômé congolais. Tu veux rentrer au pays?

Ceci pourra peut-être t’aider.

Nombreux sont les professionnels congolais souhaitant rentrer aux pays. Bien peu ont le courage de leurs désirs. Non sans une dose réalisme.

Dans cet article, je ne souhaite que donner des conseils aux Congolais de la Diaspora et leur donner quelques clés pour un retour réussi… Parce que le Congo a besoin d’eux.

Le sens de l’urgence, l’obligation d’avoir un plan projet détaillé, le respect de ce plan, vous les avez appris ailleurs. Pour vous, c’est évident. Au Congo, ce ne sont pas l’Alpha et l’Omega du Manager. Le plus important est de jauger son environnement et d’adapter sa politique d’action à ses moyens et ses soutiens.
Il est faux de dire que seuls les pistonnés réussissent au Congo. Une intelligence sociale spécifique est juste nécessaire et beaucoup l’oublient. Ce qui compte n’est pas de connaitre ou de rencontrer des gens mais de comprendre ce qui les motive.

Règle N1: préparez-vous au minimum à vivre 1 an sur vos revenus extérieurs sans rien gagner sur place. Parce qu’au Congo, on avance lentement en comparaison de ce que l’on connait en Europe, en Asie ou en Amérique du Nord.

Règle N2: si vous n’êtes pas venus au Congo tous les ans, vous ignorez complètement les réalités du pays. Ne croyez pas que vos souvenirs ou amitiés d’enfance vous aideront à vous intégrer et croyez-moi, vous avez besoin de vous intégrer. Cela ne se fera pas naturellement. Vous êtes un Congolais mais fonctionnellement, vous êtes un étranger. Et vous ne comprenez pas encore comment le système fonctionne.
Chaque pays a son mode de fonctionnement.

Règle N3: soyez humble. Quels que soient vos accomplissements passés, les Congolais ne vous connaissent pas et beaucoup pensent qu’ils n’ont pas besoin de vous. Votre première priorité sera de faire en sorte que les gens qui vous intéressent sachent qui vous êtes et ce que vous pouvez leur apporter. Un CV ne suffira pas. Pire. Un portefeuille bien garni, un beau discours, ainsi que des signes extérieurs de richesse vous ouvriront plus de portes que vous ne le croyez.

Conseil N4: ne sous-estimez pas vos interlocuteurs.
Bien des dirigeants en place sont compétents. Pas tous mais beaucoup le sont. Bien formés et expérimentés. Si vous vous fiez à certaines discussions de comptoir, ils sont tous nuls. C’est faux. Alors pas de complexe de supériorité parce que vous venez de l’étranger. Oui, le Congo a énormément besoin de bonnes compétences. Mais vous n’êtes pas le premier… Et retenez la dernière phrase du Conseil N1.

Pourquoi la fibre optique est une bonne nouvelle pour la 3G?

Parce que tout est lié. Le contenu numérique national est embryonnaire. Il n’y en a presque pas. Donc, à chaque fois qu’un internaute Congolais accède à un service en ligne, il emprunte une connexion internationale. Et elles sont toutes basées sur des technologies satellites aujourd’hui. Demain avec le WACS, les prix baisseront et la qualité s’améliorera.
Mais ce n’est pas tout. Les liaisons intra-nationales cellulaires bénéficieront également de la fibre optique car il sera possible de relier stations et antennes relais par la fibre plutôt que par les ondes hertziennes. Là encore, la qualité sera numérique.
Et au-delà d’Airtel, il y a fort à parier que MTN, Warid et pourquoi pas Azur proposerons eux aussi des offres 3G.